7 Plantain 591 AC.
Le matin se lève à la garnison.
Le groupe, sans Syltor, gravement touché depuis la terrible confrontation
contre Kullen, se lève décidé à se rendre au Vieil Observatoire, situé à la
sortie de la ville.
Une approche discrète et prudente
est préférée. Larménius a mené la veille l'élaboration du plan. Il dirige
également les opérations. La bâtisse est en vue. Construite au sommet d'une
colline. Elle est constituée d'une tour et d'un bâtiment contigu. Le toit de la
tour est un dôme qui reflète le peu de rayons solaires qui filtrent à travers
une épaisse couverture nuageuse. Un seul escalier, construit à flanc de colline
mène à la seule porte d'entrée. Une porte à double-battant en forme de lune sur
laquelle est sculpté un visage. Sous l'escalier, un placard à outil vide. A une
cinquantaine de mètres, Larménius prie l'Invincible par trois fois. Il lui
demande de pouvoir se substituer à la vue des non-morts. Il appose alors ses
mains sur ses compagnons. Sa deuxième prière est de ne pas produire le moindre
son, lui et autour de lui. Ce n'est qu'après que Ciel peut rejoindre la porte
d'entrée pour la crocheter. Ce dont il s'acquitte. Rejoint par Larménius et
Zarin qui ouvre la porte. La lumière pénètre une salle en désordre, jonchée de
détritus. Un porte à l'ouest est la seule autre issue. mais plus inquiétant,
devant le mur d'en face au nord, une table a été renversée. Elle sert de
protection à un trio d'arbalétriers... squelettes. Les horribles créatures ne
semblent pas leur prêter la moindre attention. Leurs os sont terriblement
déformés, pas de doute possible, ils sont morts de la Mort Rouge. Les
aventuriers sont convaincus qu'ils tiennent là les proches d'Alastor.
Les aventuriers, suivent la
consigne de Larménius, et ne se préoccupent point des deux fois nés. Ils
prennent à la file indienne la porte ouest et parviennent dans un
couloir. Plusieurs portes leur font face. Une à une, ils les ouvrent
discrètement et à chaque fois trouvent une cellule individuelle sommaire,
meublée d'une table de chevet et d'un lit.
Florane, depuis plusieurs
secondes a remarqué une odeur pestilentielle. Arrivés devant une autre porte,
toujours dans le couloir, il n'a plus aucun doute, l'odeur dégoutante, de
cadavre en putréfaction le prend à la gorge, ou au nez. Courageux, Ciel ouvre
la porte. Les voilà dans une salle à manger, décorée de beaux rideaux, où
filtre à peine la lumière du jour, d'une table en bois, massive, autour de
laquelle se trouvent 9 cadavres, habillés de manière élégante. La seule
inquiétude, est qu'ils sont putréfiés. des trous garnissent leurs visages, l'un
d'entre eux a un œil qui sort de son orbite... Face à eux, une assiette,
garnie, et des couverts. Quelqu'un a fait attention à ce que leur vin soit
également pourvu de vin. Une seule chaise semble vide, celle du bout. Au menu,
vraisemblablement, du poulet au citron... Les aventuriers sont quelque peu
surpris, mais professionnels jusqu'au bout, ils observent. Tous perçoivent que
les convives impriment d'imperceptibles mouvements. Ils ont l'air bel et bien
vivants... ou animés.
La consigne de Larménius faisant
foi, personne ne s'aventure à déranger ce macabre festin. L'exploration du
vieil observatoire se poursuit par des escaliers menant à l'étage supérieur.
Extraits du journal de Ciel
Le premier étage est vaguement
circulaire, une chambre en occupe la quasi-totalité. Un lit, des affaires
personnelles en complet bazar autour d’un bureau, un beau tapis (en peau de
« lamassu »? Qu’est-ce que c’est que cette bestiole?), un squelette
de halfling en grand costume, chapeau et
lorgnon qui tient un plateau sur lequel a été disposée une tête de femme
avec une pièce de cuivre sur la langue. C’est dégueu. Rien de plus. Je monte à
l’étage supérieur.
Extraits du Journal de Florane
Après m’être assuré que la momie
ne bougeait et n’était que purement décorative (Vive le bon goût !), je me
dirige vers la table de nuit et son livre. Ses pages sont emplies de poèmes
érotico-nécrophilo-zoophiles… je vais défaillir et bientôt vomir toutes les
tripes de mon corps si les horreurs continuent à se succéder à un tel rythme…
Pendant ma lecture écœurante et la fouille de la pièce par mes compagnons, Ciel
a été explorer la pièce du dessus (l’ultime étage manifestement). Ce qu’il nous
décrit en revenant est, encore et toujours, affreux : des humains baignant dans
de grandes cuves cylindriques, un squelette de hobbit, une créature bleutée sur
une table de dissection et quatre grands miroirs projetant la lumière du soleil
sur elle… A cette description, n’importe qui se serait abstenu d’aller voir
mais nous y allons tout de même espérant y trouver une trace quelconque de ce
satané Filge…
La pièce est bien aussi atroce que Ciel nous l’avait dit. Après examen, les
caissons semblent ne pas contenir d’humains mais 1 gobelours et 3 créatures
cousines des hommes-lézards.
Les aventuriers découvrent le
cadavre d'un homme vêtu d'une jupe bleue et d'une cape. En examinant le corps
Larménius découvre des marques de strangulation, il trouve aussi une seringue
posée à côté de lui. Le prêtre d'Héronéous et Ciel, le marchand dyvien,
concluent tous deux qu'il ne s'agit pas de Filge. De son vivant, le mort
n'avait pas une bonne santé, notamment, une dentition laissant à désirer, de
multiples petits traumatismes laissant à penser qu'il ne peut s'agir d'un mage,
ou d'un érudit, mais plutôt d'un travailleur. Ciel s'empare de la seringue,
cette dernière contient un petit liquide jaunâtre. C'est alors qu'il découvre
presque par hasard, un jeton en bois, coincé entre les interstices des dalles.
celui-ci est gravé d'un R et d'un marteau et porte l'inscription "Bon pour
une nuit". Discrètement, le dyvien le fourre dans l'une de ses poches.
Extraits du Journal de Florane
Enfin, ce que Ciel avait pris
pour un squelette de hobbit se révèle être très probablement les restes de la
petite soeur d’Alastor. On récupère les ossements mais, argh !!! , ceux-ci ont
l’air « vivants » et lorsque je détache le crâne de sa colonne vertébrale, la
mâchoire se met à claquer et refuse de s’arrêter. Il est vraiment temps qu’on
sorte de là…
En bas, une porte claque
soudainement. Les protections divines octroyées par le preux Larménius se sont
achevées. C'est un peu en panique, que tous décident de sortir du vieil
observatoire... par la fenêtre. Si tous arrivent à descendre, Zarin, en bon
nain, préfèrent sauter. Cinq bons mètres ne l'effraient pas. Il s'élance et
s'écrase lamentablement, s'il feint de ne pas trop avoir mal, tous les autres
se rendent compte qu'il bluffe.
Il s'agit désormais de prendre
les dépouilles des squelettes qui gardent la porte.
Extraits du Journal de Florane
Reste le problème des trois
squelettes des Land, qu’il faut récupérer pour pouvoir les inhumer en paix, sur
leur terre. Pas le temps de trop y réfléchir, Zarin décide le régler à sa façon
: il défonce la porte d’entrée de l’observatoire et charge les squelettes
arbalétriers… Il pulvérise le premier d’un coup de marteau après avoir éviter
une salve de trois carreaux. J’incante un projectile magique et touche un
mort-vviant, aussitôt achevé par un sortilège de Phéris. Le dernier squelette
est fracassé par le nain décidément bien « réveillé » par sa chute…
Le combat se termine à peine quand Ciel aperçoit une troupe menée par le
sheriff Cubbin qui s’approche de l’observatoire.
Extraits du Journal de Ciel
Nous voilà engagés dans une joute verbale
pénible avec les bas-de-plafond, et nous sommes finalement obligés de les
suivre dans leurs quartiers pour répondre à leurs questions et présenter nos
trouvailles. Nous faisons profil bas, leur racontons à peu près tout et leur
laissons quelques « pièces à conviction » : la seringue, les
bouts de squelettes, les grimoires et parchemins...
Nous pouvons alors aller faire notre rapport au
temple. Sauf Zarin, qui reste un peu en prison (ils ont l'air de bien l'aimer
ici). On attendra demain pour la cérémonie d'enterrement, avec plusieurs
prêtres et tout le toutim sacerdotal.
Extraits du Journal de Florane
Cubbin et Jamis sortent pour aller fouiller
l’observatoire. Quand, ils reviennent, sûrement convaincus de notre bonne foi,
ils nous rendent presque tout ce qu’ils nous ont pris et libèrent le nain.
Maintenant qu’on a récupéré les ossements, nous prenons la direction du temple
de la Dame Verte, Wee Jas, et sollicitions une cérémonie pour (re)inhumer les
restes de la famille d’Alsator.
Elle sera bien faite, mais le lendemain car il faut d’abord désenvouter les
ossements (c’est clair qu’il n’avaient pas l’air très « sains »…).
Enfin, pour terminer cette journée bien (trop) remplie, nous rencontrons Valkus
Dun et lui faisons le récit de nos « exploits ».
C’est avec grande joie et grande fatigue que nous retrouvons l’Habile Cochet
pour un bon dîner. En discutant avec l’aubergiste, on se rappelle que
l’observatoire appartient à Balabar Smenk…
Sur ce, en route pour une douce nuit.
8 de plantain 591 AC.
Extraits du Journal de Florane
Réveil puis cérémonie d’inhumation à la ferme
Land. Espérons que désormais, la famille d’Alastor puisse reposer en paix…
Notre promesse au fantôme tenue, nous reprenons
la route du Cairn des Murmures.
Arrivés au Cairn, nous regagnons la salle à la passerelle où « repose »
Alastor. Il apparaît alors pour nous remercier et nous annonce qu’il va
maintenant remplir sa part du contrat. Il s’évapore et quelques instants plus
tard la porte, jusqu’ici inviolable, s’ouvre enfin…
Nous nous retrouvons devant une gigantesque pièce circulaire « perchée » au
dessus d’un gouffre béant. Le long du mur, un passage large de quelques mètres
permet d’en faire le tour et d’accéder à passerelles de pierre qui enjambent le
vide et mènent à une plate forme-centrale. Deux passerelles sont à moitié
détruite mais deux semblent en parfait état. On voit également des bas-reliefs
qui ornent les murs et l’on perçoit une colonne de vent qui souffle sur la
plate forme centrale.
Ciel pénètre, encordé, dans cette pièce mystérieuse et s’avance jusqu’à un
bas-relief qui s’anime. On s’avance pour assister au « spectacle ».
Les longues heures passées à compulser des traités mystiques n’ont pas été
vaines, je comprends la signification des scènes qui se jouent devant nous
(car, après ce premier bas-relief, nous en avons admiré trois autres). En voici
mon interprétation, telle que je la livre à mes compagnons :
Première fresque : les Vaati se reposent dans un décor paradisiaque,
dans le ciel, des dizaines de cercles (des soleils?). Des formes rampantes et
sombres arrivent par les coins, se rassemblent et finissent par former une
créature gigantesque en forme de loup-araignée (lieutenant de la Reine du
chaos, nommé Miska). Les cercles disparaissent du ciel, un à un.
Deuxième fresque : 7 guerriers Vaati à la tête d’une armée, chacun avec
son glyphe et symbole. Puis, ils dégainent tous leur épée longue.
Troisième fresque : Les 7 guerriers Vaati, en armures de parade, attendent le début d’une
bataille. L’un d’entre eux tient un grand bâton. Les noires créatures arrivent
et commencent à se former en Miska. Le Vaati qui tient le bâton le brandit. Le
bâton se sépare alors en sept parties, une pour chaque Vaati (c’est sûrement le
sceptre en 7 morceaux brisé par Amophar, Darbos, Emoniel, Icosiol, Penader,
Qadeej et Uriel). Le Chaos est alors repoussé, les Vaati se dispersent aux 7
coins de l’univers.
Quatrième fresque : Une grande bataille entre les forces de la Loi et
les forces du Chaos. L’un des 7 Ducs empale Miska avec le sceptre qui se brise
en 7 morceaux. Le bâton disparait avec le loup-araignée dans une faille
dimensionnelle mais l’un des Ducs (Icosiol probablement) est alors frappé de
plein fouet et tué par une bille noire sortie des yeux du lieutenant du Chaos.
Alors que nous regardons le
dernier bas-relief, 2 guerriers Vaati surgissent sur la plate-forme centrale,
de la colonne d’air. Larménius se lance dans une courte prière et dote Zarin
d’une force de taureau (pour l’intelligence, il repassera…). Les guerriers sont
sans réaction. Nos tentatives pour communiquer avec eux restent vaines. Ciel
s’avance sur une des passerelles…
L’un des guerriers fait alors s’entrechoquer ses deux épées et crée ainsi une
onde sonique dirigé vers notre ami. Heureusement, Ciel l’esquive. Le deuxième
Vaati imite le premier mais son choc sonique a pour cible Phéris. Le jeteur de
sorts est touché et s’enfuit…
Un Vaati charge maintenant Ciel et lui assène un terrible coup d’épée. L’autre
s’envole au dessus du gouffre et lance un rayon sonique sur Larméius et Zarin.
Le combat fait rage de toutes parts… Phéris et moi, sommes à distance,
utilisant flèches et sorts. Les autres sont au contact.
Le pauvre Larménius tombe sous les coups d’un Vaati mais au même moment, Ciel
nous redonne espoir en détruisant un ennemi d’une attaque sournoise. Zarin est
très affaibli mais continue malgré tout le combat (j’avoue que dans ce genre de
situations, je suis heureux qu’il soit parmi nous…).
Gloups, le dernier Vaati s’envole et vient me balancer une onde de choc.
Zarin fait boire une potion au prêtre d’Héronéus pour qu’il se relève. J’envoie
un nouveau missile magique sur mon adversaire mais c’est insuffisant pour
l’arrêter. Il me charge et ses deux épées s’abattent sur moi. Tout devient
ténèbres…
Extraits du Journal de Ciel
Malgré nos tentatives de
communications, et alors que Florane souhaite s'enfuir, deux grandes armures
animées sortent du maëlstrom, menaçantes, elles nous attaquent ! Elles volent à
une vitesse vertigineuse, nous assomment de sons terrifiants. Nous les
combattons avec vaillance! Larménius tombe rapidement ! Zarin en prend plein la
barbe tandis que j'en occis une personnellement pour montrer de quel bois je me
chauffe !
9 et 10 de plantain 591 AC.
Extraits du Journal de Ciel
Nous avons besoin de repos
et profitons de l'endroit pour cela. Durant l'attente, Larménius nous parle de
son intolérance au lait de vache. Avec quelques essais préliminaires, nous
décidons de passer dans le tourbillon.
Extraits du Journal de
Florane
Finalement, une majorité
s’est dégagée pour explorer la colonne de vent. Zarin, encordé, y pénètre. La
corde retombe, le nain évaporé…
Après moult hésitations, à
la suite de Ciel, j’entre dans la colonne. Elle agit comme un transporteur
magique et nous nous retrouvons dans une nouvelle pièce.
C’est manifestement la salle funéraire d’un seigneur Vaati. Il y a un grand
sarcophage, orné d’un gisant. Un bas-relief montre la créature représentée sur
le gisant combattant contre un être démoniaque. La créature maléfique semble
terrasser le Vaati en le frappant d’une sphère noirâtre qui disloque le
seigneur de l’Air.
Nous avons un énième débat sur l’opportunité d’ouvrir le tombeau et Larménius
prie son dieu pour qu’il nous conseille dans notre choix. Héronéus n’a
manifestement rien contre les pilleurs de tombes et indique que nous devrions
ouvrir le sarcophage. Zarin et Phéris ne se font pas prier…
Il y a plusieurs objets à l’intérieur : un diadème en argent frappé au symbole
du Duc de la Loi., deux cornes noires au bout rouge (celles du démon du
bas-relief, Miska ?) et une boite en étain ornée de caractères inconnus.
Personne n'ose l'ouvrir. On embarque le tout et on pense à quitter les lieux.
Avant de partir, on récupère une des lanternes permettant l’ouverture de la
bouche hurlante, scellant ainsi l’accès à la salle à la passerelle. On retourne
également à l’ascenseur jaune pour aller récupérer l’oeuf au symbole
d’Ogrémoch.
On réfléchit à un plan pour
le ramener à Lac Diamant mais quand Zarin pose une couverture dessus, l’oeuf se
transforme en une créature démoniaque, couleur de geais, trapue et très laide.
Elle nous parle dans un langage étrange et guttural puis nous attaque.
Antarax Xantaris, mes éclairs le frappent mais n’empêchent pas la créature de
me charger et de m’assener un coup de son bras musculeux. Heureusement, Zarin
intervient et l’écrabouille d’un seul coup de marteau…
Plus rien ne nous retient ici et nous quittons enfin le Cairn. Je ne
regretterai pas cet endroit qui, dans une région soi-disant ratissée de fond en
comble, nous a réservé bien trop de sinistres surprises…
De retour à Lac Diamant, nous faisons notre rapport à Valkus Dun et lui
remettons les objets découverts dans le sarcophage pour inspection, comme nous
l’oblige le contrat qui nous lie. On fait également part au prélaguerre de nos
soupçons concernant Balabar Smenk et il ne semble pas trop surpris.
A l’Habile Cochet, cette journée se termine décidément très bien car nous
retrouvons Fester avec l’argent promis pour l’ourson-hibou. Une bonne bouteille
semble de circonstance !
11 de plantain 591 AC.
Extraits du Journal de
Florane
A notre réveil, oh surprise,
une invitation à petit déjeuner chez Balabar Smenk nous attend.
Avant de l’honorer, nous passons par le temple d’Héronéus et récupérons le
diadème et la boite d’étain laissés la veille (les cornes de démons ont été
gardées par le clergé). Phéris incante pour en savoir plus sur les propriétés
des deux objets. Le diadème rend plus sage et la boite contient un talisman qui
permettrait de contrôler la fameuse sphère noire représentée sur le bas relief
de la salle funéraire.
Extraits du Journal de Ciel
Alors que Larmenius semble heureux de son diadème de la Loi, je parle du
jeton, qui nous mènerait sur une piste, aux mines de Ragdolin Mornepierre, que
connait bien Zarin pour y avoir séjourné plusieurs années contre sa volonté.
« Dans toutes les mines, il y a des mineurs qui meurent » dit
quelqu’un. Nous allons sans doute suivre cette piste.
Extraits du Journal de Florane
En approchant de chez Balabar Smenk, on passe deux sbires qui filtrent
les passants à deux rues du manoir puis accueil dans la bâtisse par 3 gorilles
enchainés. Balabar Smenk est entrain de jardiner.
Déco riche mais de très mauvais goût. Parfum bas de gamme…
Il nous félicite pour nos « exploits » face à Kullen dont il réprouve les
actes.
Il veut nous engager mais préfère que Larménius sorte pour nous exposer le but
le la mission.
Ragnolin Mornepierre a pris en otage une vingtaine de ses mineurs et le
fait chanter : il l’oblige à faire venir de Faucon Gris des composants
probablement destinés à des rituels occultes.
Balabar Smenk a envoyé, son bras droit, enquêter dans les mines Mornepierre
mais a retrouvé celui-ci, démembré sur son lit, dans sa propre chambre.
Avant de subir son terrible sort, le bras droit avait fait parvenir une missive
à Balabar, lui parlant d’agissements de « cultistes » dans les mines
Mornepierre. A son parchemin, était joint un tube contenant un étrange ver baignant
dans un liquide verdâtre.
Devant la situation, Balabar Smenk a fait appel à une vieille connaissance de
Faucon Gris : Filge. Le nécromant lui a dit que le ver provenait probablement
d’un rejeton de Kyuss, funestement légendaire nécromant, qui était à la tête
d’une armée et dont le lieutenant était un dragon mort-vivant.
Balabar Smenk nous assure qu’il ignorait tout des agissements de Filge dans
l’observatoire et les regrette. Certes, au vu des événements récents il l’a
aidé à quitter la ville mais il s’engage à nous aider à le retrouver si nous
acceptons d’enquêter pour lui.
On négocie nos conditions (je réclame 3 caisses de vin de Chendl) puis on
accepte d’aller explorer les galeries de la mine Mornepierre. Reste à
convaincre le prêtre d’Héronéus de nous suivre… Je m’en occupe sans rencontrer
trop de résistance. Avant d’accepter Larménius part tout de même prier dans le
jardin espérant obtenir un nouveau signe de son dieu…. En effet, on se demande
si Balabar Smenk ne nous envoie pas dans un traquenard… Le Dieu Paladin
confirme que, pour le bien des habitants de la ville, nous devions nous rendre
dans la mine….
Coïncidence heureuse, Zarin a purgé sa peine à Lac Diamant en travaillant dans
la mine Mornepierre durant 10 années. Il nous décrit un peu les lieux et ses
gardes et nous préparons notre expédition.
Suite au prochain épisode...